Banque : Les défis auxquels les entrepreneurs africains sont confrontés lorsqu’ils cherchent à obtenir des financements auprès des banques.
De nombreux jeunes africains considèrent désormais l’entrepreneuriat comme la voie idéale pour échapper au chômage. Cependant, les défis auxquels ils sont confrontés lorsqu’ils cherchent à obtenir des financements auprès des banques leur posent de grandes difficultés. Cet article met en avant la problématique de l’obtention du crédit bancaire pour les entrepreneurs africains.
Les petites et moyennes entreprises (PME) constituent un élément vital du processus de développement économique d’un pays. Aujourd’hui, leur contribution en termes de production, d’emplois et de revenus dans les économies modernes est largement reconnue. Cependant, l’accès limité aux crédits bancaires nécessaires pour le démarrage, la survie, voire la croissance de toute activité économique est l’un des principaux problèmes qui se posent aux entrepreneurs en Afrique.
L’accès au financement bancaire, un véritable défi pour les entrepreneurs africains
Lorsqu’on demande à un entrepreneur africain quel est son plus grand problème, la réponse quasi-certaine est : “le difficile accès aux financements auprès des banques.” En effet, dans le contexte africain, lorsqu’un entrepreneur demande un prêt bancaire, il doit généralement faire face à des taux d’intérêt élevés, qui ne correspondent pas au retour d’investissement attendu. Certaines banques n’accordent des prêts qu’aux entreprises qui ont de bons antécédents, car elles veulent protéger leur argent.
Par ailleurs, on note l’exigence d’un apport personnel comme étant un défi auquel les entrepreneurs africains sont confrontés lorsqu’ils cherchent à obtenir des financements auprès des banques. En effet, les banques exigent le plus souvent aux entrepreneurs africains de disposer d’une épargne personnelle allant en moyenne de 30 à 50 pour cent du coût total du projet.
Les difficultés résultant par exemple des barrières culturelles (dressées contre un sexe ou un groupe).
En conclusion, les entrepreneurs africains sont confrontés à plusieurs défis lorsqu’ils cherchent à obtenir des financements auprès des banques. De ce fait, pour ne pas “échouer” à la banque, ils préfèrent souvent lancer leurs affaires en investissant leur propre épargne et/ou en utilisant des fonds obtenus auprès de parents ou d’amis, qu’elles peuvent compléter par des prêts consentis par des prêteurs informels ou par des crédits acceptés par les fournisseurs de matériel.
Danielle N.