1,1 Milliard de dollars de dettes levées par les start-ups africaines en 2023
1,1 milliard de dollars, c’est le montant que les start-ups africaines ont réussi à lever au cours des onze premiers mois de 2023, selon africa24tv.com.
L’écosystème entrepreneurial en Afrique connaît une croissance marquée par des avancées significatives au cours des onze premiers mois de 2023. Les start-ups africaines ont réussi à lever un montant de 1,1 milliard de dollars sous forme de dettes. Cela représente 42,3 % du total des fonds levés au cours de cette période, mettant en lumière la confiance croissante des investisseurs dans le potentiel et la viabilité des entreprises émergentes du continent.
« Le développement des start-ups en Afrique est la preuve que le financement des PME, PMI a trouvé un début de solution avec ce type de financement. Effectivement, les entreprises africaines ont du mal à trouver de l’argent pour mener leurs activités. Alors là, il y a une disponibilité financière qui existe et d’un autre côté, vous avez des jeunes qui ont décidé de prendre leur destin en main en créant sur le continent des start-up. Ce type d’opération financière, apporte des avantages aussi pour les start-ups, parce que ces propriétaires de société, tout ce qu’ils ont à faire, c’est de rembourser la dette », a affirmé Boubacar BA, Journaliste Sénégalais au micro d’Africa24.
À noter que les financements en dette mobilisés les start-ups entre le 1er janvier et le 30 novembre 2023 sont en forte hausse par rapport à ceux récoltés durant la même période en 2022 qui s’estimait à 676 millions de dollars. « Maintenant, si on regarde de plus près le monde des start-ups, on se rend compte qu’il y a un gros déséquilibre. Parmi les quatre grands pays qui développent le plus de start-ups en Afrique, on se rend compte qu’aucun pays n’est francophone. Ce sont des pays anglophones tels que l’Afrique du Sud de Nigeria, le Kenya et l’Égypte. À eux quatre, ils attirent 84 % de ces investissements », a précisé Boubacar BA.
Et de conclure : « Donc, il faudrait qu’aujourd’hui le gouvernement des autres pays africains voient ce qui se passe, comment s’organise le développement des start-ups dans ces quatre pays et essayer de voir dans quelle mesure, ils peuvent appliquer ces mêmes mesures dans leur pays. »
Danielle N.