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Success story – Cadre /CEO : qui est Folorunsho Alakija, cette femme d’affaires qui a fait une incursion dans des territoires inexplorés ?

Bien que peu connue en dehors du Nigeria, elle a pourtant décroché sa place parmi les plus riches de ce monde. Femme d’affaires milliardaire et philanthrope impliquée dans les secteurs de la mode, du pétrole, de l’immobilier et de l’imprimerie, elle est directrice générale du groupe The Rose of Sharon et vice-présidente exécutive de Famfa Oil. À la fois discrète mais très puissante, on vous en dit plus sur le parcours de Folorunsho Alakija.

Un parcours d’entrepreneur pas comme les autres

Folorunso Alakija est une femme d’affaires, auteure, conférencière et philanthrope nigériane. Née en 1951 à Ikorodu (État de Lagos), au sein d’une famille musulmane du pays yorouba, dans le sud-ouest du Nigeria, son père, un commerçant aisé, a eu huit femmes et 52 enfants. La mère de Folorunsho Alakija était marchande de tissu.

Elle n’avait que sept ans lorsque son père l’a envoyée étudier au pays de Galles. Elle y a passé quatre ans en pension en Grande-Bretagne. De retour dans son pays natal, elle débute sa carrière en tant que secrétaire à la banque internationale Merchant Bank of Nigeria.

Dans les années 1990, Folorunso Alakija quitte son emploi de secrétaire pour étudier la mode à Londres, à la Central School of Fashion. À son retour à Lagos, elle crée Supreme Stitches, une marque haut de gamme. Parmi ses clientes : Maryam Babangida, l’épouse du général Babangida (au pouvoir de 1985 à 1993), dont elle était devenue l’une des plus proches amies. Ses créations connaîtront un véritable succès ce qui lui vaudra le prix de la meilleure styliste designer du Nigeria en 1986.

En 1991, elle explore un tout autre domaine, le secteur de l’impression. Elle crée Digital reality, une entreprise qui imprime, entre autres des ouvrages religieux. En 1993, la femme d’affaires se lance dans une tout autre aventure. Elle décide d’investir dans l’achat d’un terrain pétrolifère. Entrepreneuse et ambitieuse, elle a gagné ses milliards à travers l’entreprise pétrolière Famfa Oil qu’elle fonde en 1993, au lendemain de la guerre du Golfe.

Elle décroche une licence d’exploitation des gisements offshore les plus rentables du Nigeria. En 1996, sa compagnie intègre la société pétrolière nord-américaine Texaco. Par la suite, elle signe également des partenariats avec Chevron et Petrobras, deux compagnies pétrolières américaines. Avec une fortune estimée à 1,6 milliard de dollars, elle est, grâce à l’exploitation pétrolière, la deuxième femme la plus riche du continent (selon Forbes).

Une philanthrope

Avec un désir sincère de donner à ceux qui en ont besoin, ses efforts philanthropiques tels que sa fondation Rose de Sharon, continue d’influencer positivement son pays natal en permettant aux veuves, à leurs familles ainsi qu’aux orphelins de réussir grâce à des programmes éducatifs et des bourses au niveau universitaire. Le programme qui a débuté avec 3 veuves en 2008 dans le Sud-ouest du Nigeria, s’est déjà étendu à tout le Nigeria.

Dans le but d’autonomiser les femmes de tout horizon, elle a fondé « Flourish Africa », une plateforme conçue pour créer une communauté de femmes partageant les mêmes idées, leurs expériences personnelles et qui s’encouragent mutuellement à réaliser leur potentiel.

Une oratrice de renom

Folorunsho Alakija est une oratrice de renom et la première femme à être nommée chancelière d’une université publique en Afrique. Elle a servi son pays le Nigeria en tant que membre de quatre comités différents et en tant que vice-présidente du Conseil national du patrimoine et des Endowments for Arts. Elle est également directrice générale des jeunes entrepreneurs africains, membre du Yaba College of Technology et détient six doctorats honorifiques. Elle est une écrivaine prolifique et est l’auteur de plusieurs livres inspirants, dont son autobiographie.

Mariée à Modupe Alakija, et mère de quatre enfants, la religion joue un rôle central dans son existence : « N’écoutez pas ceux qui vous disent de tenir Dieu en dehors de votre business, parce que votre business, c’est le business de Dieu », dit-elle très souvent.

Danielle N.

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