Portrait entreprise : le CFC, bras séculier de l’État réalise un résultat positif !
Selon les données rendues publiques, le Crédit foncier du Cameroun (CFC) a réalisé un bénéfice de 4,8 milliards de F (+45 %) en 2022. Un résultat net positif de 4,8 milliards de F CFA. En glissement annuel, cet indicateur est en nette amélioration de 1,5 milliard de F CFA (+45 %) alors qu’il se situait à 3,3 milliards de F CFA en 2021.
Le bras séculier de l’État en matière de financement des projets destinés à la promotion de l’habitat, a terminé l’exercice 2022 avec un résultat net positif de 4,8 milliards de F CFA. En glissement annuel, cet indicateur est en nette amélioration de 1,5 milliard de F CFA (+45 %) alors qu’il se situait à 3,3 milliards de F CFA en 2021. Dans le même temps, l’établissement financier que dirige Jean-Paul Missi a réalisé un accroissement de son Produit Net Bancaire de l’ordre de 6 % (+347,5 millions de F) pour se situer à 6,5 milliards de F CFA contre 6,2 milliards l’année précédente.
Courant 2022, les produits d’exploitation du CFC ont donc connu une hausse notamment dans le segment des produits des opérations de trésorerie et interbancaires, qui ont bondi de 38 %, pour s’établir à 1,5 milliard de F contre 1,1 milliard en 2021. De leur côté, les produits des opérations avec la clientèle ont stagné à 5,8 milliards contre une baisse des produits des opérations bancaires diverses. Ceux-ci ont chuté à 20,7 millions alors qu’ils s’estimaient à 33,5 millions l’année précédente.
En 30 ans, le Crédit foncier a accordé plus de 19 milliards de prêts immobiliers aux Camerounais de la diaspora
Selon le directeur général du Crédit foncier du Cameroun, la diaspora a bénéficié entre 1990 et 2021 de 286 prêts évalués à plus de 19,3 milliards de F CFA. Concrètement, les Camerounais vivant en Afrique ont bénéficié de 18 % de ce montant, ceux installés en Europe ont reçu 58 % et ceux vivant en Amérique ont encaissé 34 %.
Si les sollicitations de la part de la diaspora sont, allées croissantes au cours de ces dernières années, des difficultés empêchent toutefois un meilleur score. Selon Jean Paul Missi, la principale difficulté réside sur « le fait qu’il faut réaliser leurs projets alors qu’ils ne sont pas présents eux-mêmes ». Cette absence entraine par conséquent : « La difficulté à apprécier l’information fournie notamment en ce qui concerne la stabilité de l’emploi et des revenus ; la difficulté à apprécier la notoriété et la viabilité de l’employeur ; la difficulté à analyser les situations financières des clients par la Centrale des risques bancaires et les incidents de paiement ».
Ces derniers ne sont pas les seules difficultés auxquelles le partenariat diaspora-Cfc est confronté. « En matière d’exécution des travaux de construction, risques élevés de détournement des fonds débloqués, parce que gérés par des tiers ; risques élevés de malfaçons du fait du suivi des projets par les tiers ».
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Danielle N.