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Portrait entrepreneur : Tia Gueu Rock Stéphane alias Stéphane Sucré, le père fondateur du concept les « Business Juteux »

C’est un modèle pour la jeunesse. Entrepreneur exceptionnel au grand cœur, il travaille d’arrache-pied pour apporter le sourire aux plus démunis. Eleveur de volaille et grand producteur d’œuf grâce à sa structure « Ranch Ivoire », il est à la tête de plusieurs entreprises. Lui c’est Tia Gueu Rock Stéphane alias Stéphane Sucré, le père fondateur du concept les « Business Juteux ». Voici son portrait.

Connu dans les réseaux sociaux comme le père des « Business Juteux », Stéphane Sucré, à l’Etat civil, Tia Gueu Rock est un jeune entrepreneur ivoirien qui, partage gratuitement des idées et astuces pour démarrer des activités génératrices de revenus.

A la tête de plusieurs sociétés, donc « Ranch Ivoir », Ridissi, Vikado (dont le lancement est prévu en ce mois de mars), Stéphane s’essaie à tout. Il investit dans l’agriculture, l’élevage, l’immobilier et le commerce. Spécialiste des levées de fonds pour les activités citées plus haut, il incite la jeunesse ivoirienne à saisir les opportunités dans le domaine de l’agriculture. « Je cultive la fraise, le riz, la pomme de terre, le raisin, la carotte,  les petits pois, le haricot vert, la pastèque, le concombre/laitue, la tomate, l’aubergine, le gombo, le piment, le manioc la banane,  l’igname, la patate », a-t-il écrit dans un post sur son mur pour signifier à quel point il est engagé dans le domaine.

Les difficultés rencontrées par Stéphane dans son activité

Comme tout entrepreneur, l’ivoirien Stéphane Sucré fait face à plusieurs difficultés qui émanent non seulement du secteur d’activité, mais aussi de « l’homme » qui est le premier ennemi de l’homme. Dans un post sur sa page Facebook daté du 23 mai 2022, il en parle.

« Je m’appelle TIA GUEU ROCK STÉPHANE. Je suis Ivoirien et je vis en Côte d’Ivoire. Après avoir brûlé mon champ plusieurs fois, depuis 2017 maintenant, je cultive ici en Côte d’Ivoire : la fraise, la pomme, le riz, la pomme de terre, le raisin, la carotte, le petit pois, le haricot vert, la pastèque, le concombre/laitue, la tomate, l’aubergine Gombo Piment, le manioc, la banane Igname Patate etc.

Effectivement les blancs nous ont ‘blagués’ et tout pousse ici. Les gens brûlaient mes champs parce que si toute la population arrive à faire pousser ces fruits et légumes ici, les produits importés ne marcheront plus, c’est comme une mafia qui refuse qu’on cultive leurs produits ici ; si nous cultivons ça ici comment arriveront-ils à gagner de l’argent avec leur culture », s’interroge-t-il.

Plus loin, l’entrepreneur dévoile ses projets futurs pour un monde meilleur. « Je suis le président de 4 associations de 600 jeunes, nous nous organisons pour investir dans l’élevage et l’agriculture y compris des levées de fond et mes activités personnelles. Bientôt nous rendrons nos fermes et nos plantations comme des endroits touristiques afin que l’Etat investisse dans la jeunesse et assez dans l’agriculture car effectivement tout pousse, grâce aux techniques de culture hors sol et sous serre, tout peut pousser ici à merveille même si ça coûte cher, on continue de travailler pour s’en sortir dedans. Que Dieu facilite. »

Stéphane Sucré se donne ainsi 20 ans pour atteindre cinquante millions de chiffre d’affaires par mois pour l’ensemble de ses entreprises.

L’entrepreneuriat pour être financièrement libre !

Selon Stéphane Sucré, on peut réussir partout, même en tant que fonctionnaire. « La réussite, ce n’est pas forcement avoir des millions. La réussite c’est de pouvoir vivre de son travail, payer son logement, s’occuper de sa famille, se soigner, avoir des économies. C’est ça être libre financièrement. Plusieurs activités peuvent amener à ce but. Je dis par contre que même si vous touchez 800 000 FCFA par mois comme fonctionnaire, avec la cherté de la vie, vous serez obligé de faire une activité à coté pour arrondir les fins de mois. D’où la nécessité d’entreprendre », déclare-t-il dans une interview accordée à koriactu.com

Après l’effort, la reconnaissance…

Si le chemin est encore long pour Stéphane qui a encore beaucoup à réaliser, ses efforts ne sont pas pour autant ignorés ou vains. En effet, il a été nominé « Meilleur entrepreneur masculin » aux Awards africains des jeunes entrepreneurs.

« Le français est obligatoire dans nos écoles mais pas l’agriculture. Voilà pourquoi on parle gros français mais on a faim », dixit Stéphane Sucré. Compreneurs comprennent !

Danielle N.

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