Portrait entrepreneur : Ludovic Kamgué, véritable ambassadeur de l’élégance masculine
Depuis plus de 18 ans, il sillonne la planète à la recherche des plus beaux tissus et des meilleurs façonniers pour proposer à sa clientèle le vêtement parfait. Du smoking traditionnel au costume 3 pièces, rien n’est impossible pour réaliser les rêves les plus fous de ses nombreux clients internationaux. Partenaire de référence des plus grands tisseurs, il choisit avec attention les nombreuses étoffes et propose au sein de ses boutiques parisiennes des collections prêt-à-porter. Plus qu’un habilleur-conseil, c’est aussi un chef d’entreprise qui a donné à son entreprise une image de qualité reconnue à travers le monde. En effet, il a été couronné entrepreneur africain 2015 par l’association AfricAngels et la Confédération générale des PME. Portrait de Ludovic Michel Kamgué, fondateur et dirigeant de la chaîne de boutiques Stradels.
Styliste et créateur, mais surtout entrepreneur comme il se définit lui-même, Ludovic Kamgué a la passion du vêtement. Pointilleux sur les coupes et regardant sur les matières, il est aujourd’hui à la tête de l’entreprise Stradel’s qui compte plus de cinq boutiques entre Paris et le Cameroun, son pays d’origine.
Une passion héritée de sa mère
Ludovic Kamgé était prédestiné à suivre la voie toute tracée du textile et de l’habillement. Avec une mère, ancienne d’ESMOD, qui dirigeait une importante unité de confection au Cameroun. Il a suivi le pas. « Au-delà d’une couturière, c’était une industrielle. C’est quelqu’un qui avait plus de 200 salariés dans les années 80, qui a pu mettre très haut la barre au niveau de l’entrepreneuriat » affirme-t-il.
Après l’obtention d’un bac D, il intègre donc un BTS en industrie de l’habillement et poursuit par l’ESIV, École Supérieure des Industries du Vêtement. Titulaire d’un diplôme d’ingénieur textile, c’est dans le secteur de la fabrication du textile à Paris que Ludovic a acquiert son expérience.
En 1999, il crée sa société et la première boutique Stradel’s voit le jour, suite à des ventes privées organisées dans des suites de grands hôtels, rue du Champ de Mars dans le 7e arrondissement parisien. L’entrepreneur qu’il est développe ainsi le sur mesure pour des clients VIP de passage dans la capitale française et se déplace régulièrement pour des livraisons sur le continent, pour ceux qui manquent de temps.
L’univers de Stradel’s est donc celui de la mode masculine haut de gamme : des costumes, des chemises, des vestes, des cravates et des accessoires qui se complètent. Des produits prêt-à-porter et sur-mesure, classiques, chics, intemporels, de fabrication traditionnelle.
Un mariage de l’élégance anglaise avec le style incontournable à l’italienne. Des vêtements proposés dans le cadre raffiné et chaleureux des boutiques Stradel’s, adresses incontournables des quartiers huppés de Paris, où le personnel de vente, exquis et serviable, ravi de partager son amour du vêtement, des étoffes, est à l’écoute pleine et entière de la clientèle.
Entrepreneur africain de l’année 2015
Tout bon travail étant toujours récompensé, celui de Ludovic a été primé au cours de la plénière du Salon Planète PME tenue le 17 juin 2015 à Paris. Désigné entrepreneur africain de l’année par l’association AfricAngels en collaboration avec la Confédération générale des PME en France, l’objectif de ce prix est de valoriser les entrepreneurs africains qui évoluent en France, mais qui ont un impact socio-économique en Afrique.
En effet, Ludovic travaille à la fois en France et en Afrique. Quelque chose qu’il juge important pour lui. « C’est important pour moi d’être présent en France puisque j’y suis depuis pas mal d’années et un attachement aussi à l’Afrique parce que je suis originaire pas que du Cameroun, mais de l’Afrique. Il était important de valoriser mes compétences, de les faire reconnaître par l’Afrique et de montrer qu’en Afrique, on peut voir la réussite autrement que par le sport et la musique. »
Aujourd’hui à la tête de Stradel’s qui compte 8 boutiques de prêt-à-porter sur mesure pour homme et femme, donc quatre situées dans l’Ouest parisien, et le reste implantées en Afrique, Ludovic se plaît à dire que le travail et l’acharnement servent toujours la cause de ceux qui n’ont pas peur de bosser.
Danielle N.
