Portrait entrepreneur : Aisha Pandor, cofondatrice de SweepSouth, le plus grand fournisseur de services à domicile d’Afrique !
Très orientée vers la contribution et l’exécution, Aisha Pandor croit en la technologie comme vecteur d’impact, d’échelle et de réduction des inégalités. Son objectif principal a toujours été de créer des entreprises qui aident ceux qui l’entourent et l’aide à réintégrer l’économie de son pays. Cofondatrice et PDG de Pandora Biosciences, une entreprise qui développe des solutions de santé de précision pour les problèmes de santé chroniques des femmes, avec un accent particulier sur les communautés inclusives et diversifiées, elle a avec son mari, fondé SweepSouth, le plus grand fournisseur de services à domicile d’Afrique, qui a traité des millions de réservations à travers le continent. Forte de son impact, et pour avoir inspiré d’autres entrepreneurs et investisseurs africains et féminins, elle a été reconnue comme l’une des meilleures fondatrices Tech féminines d’Afrique par le Forum économique mondial et le magazine ForbesAfrique.
Elle était partie pour faire carrière en génétique, mais a préféré se lancer dans l’entrepreneuriat. Après une formation académique dans le domaine des sciences qui s’est soldée par un doctorat en génétique, Aisha a travaillé dans le conseil en management. Mais c’est quelque temps après qu’elle a décidé de devenir entrepreneure. En 2014 Aisha Pandor et Alen Ribic, son mari, mettent ainsi sur pied SweepSouth, une start-up technologique qui connecte les clients aux agents domestiques.
D’où leur est venu l’idée de fonder SweepSouth ?
L’idée est née alors qu’Aisha Pandor venait de quitter sa carrière en entreprise. Alors qu’ils, son mari et elle, examinaient différentes idées d’entreprise, le couple s’est rendu compte qu’ils avaient alors besoin d’aide à la maison. Que ce soit pour le rangement, la lessive, le repassage ou encore un rangement complet d’une ou de plusieurs pièces, SweepSouth dispose de la main-d’œuvre nécessaire pour satisfaire sa clientèle. Elle dispose d’une application mobile, disponible sur Android et sur iOS, qui permet d’atteindre un grand nombre d’individus. Rien que sur Android, elle a déjà enregistré plus de 100 000 téléchargements.
SweepSouth veut s’imposer comme le leader africain !
Première entreprise sur le continent africain à proposer un système de type Uber et à mettre en relation des nettoyeurs professionnels, expérimentés et assurés avec les propriétaires, grâce à SweepSouth, Aisha Pandor s’efforce de donner aux gens l’accès à des opportunités de travail digne.
Présent en Afrique du Sud, au Nigeria, au Kenya et en Egypte, la start-up veut s’imposer comme le leader africain dans le secteur. Elle compte effectuer de nouvelles acquisitions dans les prochaines années. En 2022, SweepSouth a réussi à lever 11 millions $. Son objectif : investir de nouveaux marchés et développer les opérations existantes. « Ce dernier cycle de financement permettra à la société de développer davantage son infrastructure et son équipe en Afrique du Sud, de déployer de nouveaux services sur les marchés existants et de poursuivre à la fois des expansions et des acquisitions sur le continent africain et au-delà », avait déclaré Pandor dans un communiqué.
Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Aisha Pandor a d’abord travaillé en tant qu’associé en gestion de l’université du Cap en 2011 et Analyste d’affaires à Accenture en 2012. Elle a plusieurs distinctions à son actif pour son esprit Tech entrepreneurial qui a amélioré le traitement salarial des employés de ménage. Elle a reçu le « prix des femmes innovatrices révolutionnaires d’Afrique en 2017 », du Forum économique mondial, celui de « la femme entrepreneure en technologie et commerce électronique » et le « prix du meilleur entrepreneur noir en technologie et commerce électronique », aux PriceCheck Teck and E-Commerce Awards 2016. Elle a été reconnue comme l’une des meilleures fondatrices Tech féminines d’Afrique par le magazine Forbes Afrique.
En 2015, quelques mois après le lancement de SweepSouth, elle a reçu le « prix du SiMODiSA Start-up SA Pitching Competition », en 2014, elle a passé quatre mois à la Silicon Valley au sein de l’accélérateur 500 startups.
Danielle N.