eWaati : une startup spécialisée dans la gestion numérique de la présence et du temps de travail en entreprise
Crédit photo : ewaati Facebook.
La gestion des employés représente un véritable défi pour les dirigeants d’entreprise. Il est souvent compliqué de gérer le temps de travail des employés en entreprise en raison des retards, des absences et des allers et retours inattendus. Afin de faire face à cette problématique, des jeunes informaticiens maliens ont créé ewaati, une solution numérique avancée pour gérer de manière transparente le personnel dans les services au Mali, qui font souvent face à des problèmes de ponctualité.
Créée en 2019 par des jeunes développeurs d’informatique comme Fousseyni Dembele, eWaati offre des solutions de reconnaissance faciale et d’analyse de données, adaptées à différents domaines tels que la sécurité publique, la gestion d’entreprise, la finance, l’éducation et le marketing. L’entreprise cherche à changer la vie quotidienne des entreprises, des institutions et des services publics au Mali et en Afrique.
eWaati propose une solution clé qui consiste en un système numérique pour gérer la présence et le temps de travail du personnel, avec une technologie de reconnaissance faciale. « On a vu que presque toute les entreprises utilisent les cahiers, de registres qui ne sont pas exempt de tricherie, d’arrangement entre collègue pour faire le pointage des uns et des autres. Disposant des compétences techniques et informatiques et moi en qualité d’ingénieur en web et ingénierie de connaissance en l’apprentissage de machine dans l’intelligence artificielle, nous nous sommes dit qu’il faut qu’on utilise ces compétences à bon escient, qu’on aide ces entreprises à pouvoir améliorer la gestion de leur personnel et gagner en productivité. C’est par la suite qu’on a développé un petit box à base d’empreintes digitales made In Mali », explique Fousseyni Dembele au micro de Joliba TV.News.
L’objectif de ce dispositif est donc d’améliorer la ponctualité et la sécurité au sein des entreprises et organisations. En outre, eWaati offre eSchool, une solution numérique intégrale pour la gestion des établissements scolaires. « Avec #eschool, EWAATI redéfinit l’expérience éducative, apportant des solutions innovantes aux établissements scolaires et offrant sérénité aux parents. Notre plateforme eschool rend l’administration scolaire plus intuitive, évalue les besoins des enseignants et renforce la sécurité des élèves. Grâce à une technologie de pointe, les parents suivent en temps réel les progrès et la sécurité de leurs enfants, consolidant ainsi un pont de confiance entre l’école et la maison. L’impact ? Des écoles africaines plus performantes et des communautés plus impliquées dans l’éducation de la jeunesse », lit-on sur la page Facebook d’ewaati.
L’inventeur de cette machine a développé au fil des années de nouvelles fonctionnalités avec un fonctionnement à la pointe de la technologie. C’est pourquoi il a développé un système de reconnaissance faciale. En utilisant le système de contrôle d’accès d’ewaati, il n’est pas nécessaire d’avoir une clé ou un badge pour pénétrer dans le bâtiment. Il suffit que vous soyez présent pour effectuer le scanner du visage et la porte s’ouvrira automatiquement.
Le personnel enregistre automatiquement l’heure d’arrivée et de départ sur une plateforme, ce qui permet au client d’y accéder. « C’est-à-dire que ça facilite le travail aux ressources humaines par l’élaboration du rapport de pointage juste avec quelques clics et ça économise au niveau de l’entreprise 80 pour cent du coup annuel de gestion externalisé du personnel », précise Fousseyni.
De nos jours, ewaati est recherché par de nombreuses entreprises privées au Mali. En plus de la ponctualité, cette technologie présente également un avantage en termes de sécurité du personnel, ce qui simplifie davantage le travail des gestionnaires.
EWAATI a pris part avec fierté au World Electronics Forum (WEF) 2024 à Rabat, au Maroc, en avril dernier, en compagnie de startups innovantes soutenues par Orange et le réseau Orange Digital Centers.
Danielle N.
