Échos de la Diaspora : Galo Diallo, le dénicheur de talents !
À la tête de Smile Conseil, une agence de développement artistique et d’accompagnement de créateurs de contenus, il est incontournable dans le marché de la « creator economy » et du digital. Il épaule les acteurs de l’économie dans le développement de leur notoriété auprès de communautés cibles, permet aux talents d’exploiter au maximum leur potentiel à travers la structure Smile conseil, assure aux entreprises, ONG et institutions une communication crédible à destination de la nouvelle pop culture, crée une économie de l’Influence sociale et solidaire, travaille au quotidien pour qu’Internet reste le royaume du fun, de la bienveillance et de la sensibilisation. Des valeurs fortes qui lui permettent aujourd’hui de produire des stars des réseaux sociaux. Portrait de Galo Diallo, un véritable dénicheur de talents !
À 33 ans, il est à la tête de l’influente agence SmileConseil, qui collabore avec plus de 300 créateurs de contenus sur les réseaux sociaux. À la fois agent et producteur, Galo Diallo a propulsé une génération de créateurs de contenus dans la cour des grands, et gère aujourd’hui une vingtaine d’influenceurs qui ont généré plus de quatre milliards de vues en 2022.
C’est donc en faisant de la veille, en se fiant au bouche-à-oreille, mais surtout à son flair qu’il réussit à repérer les pépites de demain. Le jeune chef d’entreprise a explosé grâce à son premier poulain, Vargass92, un Snapchatteur de la première heure (3 millions d’abonnés). Mais son plus gros coup, il le doit surtout d’avoir misé sur le phénomène Just Riadh, élu « influenceur de l’année en France » au Grand Prix Stratégies de l’influence marketing 2022. Star des réseaux sociaux cumulant plus de 10 millions d’abonnés sur les principales plateformes (YouTube, Instagram, TikTok…), Just Riadh s’est fait connaître grâce à ses vidéos humoristiques déjantées. Aujourd’hui, il se paye le luxe d’être l’ambassadeur de marques telles que Dior ou Prada, et de jouer les premiers rôles au cinéma, comme sur Amazon Prime.
Entrer dans l’écurie Smile Conseil
Si Galo Diallo à travers son entreprise conseille, négocie des partenariats avec des marques, gère l’image de ses poulains et leur carrière, dégote des contrats avec des plateformes de streaming, etc. Pour entrer dans l’écurie Smile Conseil et bénéficier de l’expertise, du réseau et du rayonnement de l’agence, il faut savoir se démarquer de ces milliers d’aspirants. Car y entrer, c’est accéder à la starification.
« Nous recevons beaucoup de candidatures. De fait, nous demandons aux créateurs de contenus d’étayer leurs motivations en nous présentant leur projet artistique et social. C’est un parti-pris très fort, car nous avons conscience de l’impact exercé sur le public. Le fond et la forme ont autant d’importance à nos yeux. Smile Conseil est au diapason de son époque où les jeunes générations affichent, assument leur engagement sociétal », explique Galo Diallo.
Cet autodidacte recherche alors avant tout des personnalités, des artistes dans l’âme bien connectés au monde qui les entoure. De la légèreté au quotidien, certes, mais aussi « un sens de la responsabilité », insiste-t-il.
Trouver son « Just Riadh africain »
Galo Diallo entend bien trouver son « Just Riadh africain », et même toute une pépinière de talents aux quatre coins du continent. Il s’intéresse particulièrement à la Côte d’Ivoire, au Cameroun et au Sénégal qui, à ses yeux, regorgent d’artistes en herbe. De fait, il multiplie les voyages sur place pour consolider son réseau.
« Localement, l’industrie se structure et se développe sur un modèle économique similaire à ce qui se fait de l’autre côté de la Méditerranée ou de l’océan Atlantique. Les jeunes Africains sont aussi des enfants de la mondialisation. Ils ont les codes de notre époque et sont attirés par les réseaux sociaux. J’observe qu’il y a une réelle recherche dans la création de contenus originaux. La croissance et les opportunités sont bel et bien là-bas » dit-il.
Un goût pour la transmission
Si Galo a tout appris, ou presque, en regardant la série de l’homme d’affaires Victor Newman, héros aux tempes argentées des Feux de l’amour, le trentenaire y garde un goût pour la transmission. Désormais, chaque mois, il se rend dans des lycées classés REP ou à la campagne, pour parler de son expérience. Un jour, il aimerait monter sa propre école de création de contenus numériques pour transmettre ce qu’il a acquis sur le tas. Mais avant cela, Galo Diallo aimerait développer des formats longs avec les plateformes de streaming.
Né d’un père ouvrier et d’une mère femme de ménage, Galo Diallo est originaire de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise). Cadet d’une fratrie de six frères et sœurs, il n’aimait pas l’école. Mais finit par décrocher son BEP vente. À 17 ans, un déclic se produit au cours d’un voyage au Sénégal, pays d’origine de ses parents. « Je ne voulais pas être celui pour qui les parents ont fait beaucoup de sacrifices et qui glande, qui se laisse porter par la vie », raconte-t-il.
De retour de ce voyage, il devient un étudiant assidu, il fait de ses études une priorité : il effectue un bac pro vente, puis un DUT technique de commercialisation avant d’intégrer l’école de commerce parisienne INSEEC. C’est au cours de ce master, en 2015, que naît l’idée de se lancer dans la communication numérique avec Smile.
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Danielle N.
