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Cadre/CEO : Kadidiatou Fadika-Coulibaly, Directeur Général, Présidente du Comité Exécutif de la société de Bourse SGI Hudson & Cie

Crédit photo Hudson & Cie-Kadidiatou.

Sa carrière a été bâtie grâce à son dévouement au travail et son abnégation. En tant que Directrice Générale et présidente du comité exécutif de la société de bourse SGI Hudson & Cie de Côte d’Ivoire, Kadidiatou Fadika-Coulibaly possède un parcours remarquable dans le domaine de la banque et de la finance.

Kadidiatou FADIKA-COULIBALY possède une expérience diversifiée de près de 20 ans dans le domaine de la finance d’entreprise, accumulée lors de différentes opérations de fusions-acquisitions, d’émissions d’actions, d’obligations et de privatisations.

Elle commence à travailler comme analyste financier à la SGI Hudson & Cie en mars 1998 et arrête en mars 2000 pour obtenir un MBA à l’université de Howard (USA). Kadi rejoint la célèbre RBC Banque Royale du Canada (Montréal) où elle exerce, de 2004 à 2008, diverses responsabilités dans les domaines du conseil en investissement, de la gestion et de la conformité, notamment en tant que Directrice de compte, Directrice adjointe de succursale et officier à la conformité.

Elle retourne à Hudson en juin 2008 et prend la tête du Département Marché des Capitaux en charge du développement de la recherche, des activités de marché primaire, de la vente et du conseil en investissement aux clients institutionnels et haut de gamme.

Le 1er janvier 2012, Kadi devient Directeur Général de Hudson en charge de la conception, de l’organisation et du développement des activités de l’entreprise et développe de l’activité d’Analyse et Recherche. Elle relance l’activité de ‘’Banque d’Affaires’’ qui était à la base de la création de Hudson mais qui était en sommeil depuis les années 2000 et qui représente aujourd’hui, 30 % de revenus.Depuis mai 2014, Kadi est Administrateur Directeur Général de Hudson et est actuellement le Président de l’Association Professionnelle des Sociétés de Bourse de l’UEMOA (APSGI).

En dernière année d’IUP, Kadidiatou Fadika-Coulibaly a développé une passion pour les marchés financiers et la bourse. Elle a alors obtenu un stage pratique à la Chambre de Commerce et d’Industrie en 1997, alors qu’elle se mettait en place la Bourse Régionales des Valeurs Mobilières. Le projet était coordonné par la CCI qui organisait en son sein les formations pour les futurs acteurs du marché. Très soutenue par ses parents et ses proches, elle a réussi à s’orienter sur la base d’informations qu’elle a trouvées en bibliothèque, des lectures et la recherche documentaire qu’elle effectuait.

« Il est important de noter qu’à la sortie du lycée, je souhaitais être truquiste, mais je n’ai pas eu le soutien escompté de mes parents, j’ai alors intégré la faculté des sciences économiques (DEUG) que j’ai après quittée pour l’Institut Universitaire Professionnalisé de Toulouse », confie-t-elle dans une interview accordée à nos confrères de Vernimmen.

Articuler vie de femme, vie de famille, et vie de financière

Kadidiatou est également mariée et mère d’enfants. Comment arrive-t-elle à concilier tous ces rôles ? « La finance étant une industrie majoritairement masculine, j’ai dû m’imposer par mon acharnement au travail et mon abnégation, outre l’aspect purement professionnel, je n’ai jamais perçu de difficultés dues à mon genre. En 2012, lorsqu’il m’a été proposé de devenir Directeur Général de la SGI HUDSON & Cie, j’étais enceinte de 4 mois de mon 3ème enfant, et j’ai dû concilier mes nouvelles responsabilités avec mon rôle de mère… Je refuse l’idée préconçue selon laquelle en tant que femme, je ne pourrais réussir qu’une chose à la fois : soit une vie de famille, soit une carrière. Je suis des plus convaincue que nous pouvons tout avoir, mais il faut s’organiser au quotidien et dans la durée. »

Inciter les femmes des générations Z et K à se lancer dans la finance

Kadidiatou Fadika-Coulibaly incite les femmes à s’aventurer et à s’exprimer de manière puissante et distincte. « C’est la première étape pour être écoutée. Les compétences techniques, elles les ont déjà, il faut maintenant utiliser les relations à plusieurs niveaux et ne pas cantonner les utilités. Une amie peut devenir une cliente et un mentor aussi. Le réseau est important pour l’évolution professionnelle, pour une aide avec les enfants ou ouvrir des portes, il faut donc le bâtir, le maintenir et l’utiliser », dit-elle.

Danielle N.

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