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Le Cameroun s’apprête à renforcer ses moyens dans le secteur éducatif grâce à un nouveau financement extérieur. Selon un décret présidentiel signé le 10 septembre 2025, le gouvernement est autorisé à contracter un prêt de 6 milliards de FCFA auprès de la Banque islamique de développement (BID). Le texte précise que ces fonds seront affectés au Projet d’appui à l’éducation de base au Cameroun (Paebc), une initiative visant à améliorer l’accès et la qualité de l’enseignement primaire.
Un partenariat solide avec la BID
Ce nouvel appui vient étoffer le portefeuille de la BID au Cameroun, déjà conséquent. En octobre 2024, le ministère de l’Économie recensait 17 projets en cours de mise en œuvre, ainsi qu’une assistance technique, pour une enveloppe totale de 962,7 millions de dollars (soit 582,4 milliards de FCFA).
Si les interventions de la BID au Cameroun couvrent plusieurs secteurs, elles ont particulièrement soutenu les infrastructures routières au cours des dernières années, un domaine prioritaire pour le pays.
Une relation de longue date
Le Cameroun entretient des liens historiques avec la Banque islamique de développement. Comme le rappelait en octobre 2024 Martin Emane, sous-directeur à la division de la coopération avec le monde islamique au ministère de l’Économie : « Le Cameroun est pays membre fondateur de la BID. À ce titre, notre pays contribue à son capital social et a même été le tout premier bénéficiaire d’un financement de cette institution, avec le barrage de Songloulou en 1977. »
Un soutien renouvelé pour l’éducation
Avec ce nouveau financement, la BID confirme son rôle de partenaire stratégique du développement camerounais, en diversifiant son appui au-delà des routes et infrastructures pour investir dans le capital humain. Le Paebc devrait ainsi contribuer à renforcer les bases du système éducatif national et à offrir de meilleures perspectives aux jeunes générations.
Danielle N.
