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Maroua se distingue une nouvelle fois comme la ville camerounaise qui a le taux d’inflation le plus élevé

Crédit photo-Camer Press Agency

Au mois de janvier 2025, le taux d’inflation a atteint 7,2% dans la ville de Maroua, selon le dernier rapport de l’Institut national de la statistique (INS). L’INS justifie cette dynamique principalement par les aléas climatiques.

Maroua se distingue une nouvelle fois comme la ville camerounaise qui a le taux d’inflation le plus élevé́ pour le mois de janvier 2025, Selon la dernière note mensuelle sur l’évolution des prix à la consommation finale des ménages, publiée par l’Institut national de la statistique (INS). Le niveau général des prix dans cette ville du septentrion a évolué́ de 8,9% en glissement annuel. C’est donc le septième mois d’affilée que Maroua occupe le peloton de tête sur cet indicateur au Cameroun.

En effet, c’est en juin 2024 que la capitale régionale de l’Extrême-Nord est venue surpasser la ville de NGaoundéré́ (1ère du classement depuis près de 3 ans) avec un taux d’inflation annuel de 7,7%. Un mois après, ce taux a grimpé à 7,9% avant de chuter à 6,2% au mois d’août. Dès le mois de septembre, Maroua a repris sa dynamique haussière avec un taux d’inflation de 6,4%, puis 6,5% en octobre, 7,2% en novembre pour terminer l’année à 7,9%.

L’INS justifie cette dynamique principalement par les aléas climatiques « les zones à dominante agricole sont particulièrement vulnérables aux aléas climatiques, aux mauvaises récoltes et à l’augmentation du coût des intrants agricoles, entrainant parfois des pénuries et des coûts plus élevés pour les consommateurs. De plus, cette région fait face, depuis 2013, aux attaques de la secte islamiste nigériane Boko Haram, dont les incursions ont lessivé le peu de tissu économique existant.

Toujours selon les données de l’INS, en janvier 2025, les taux d’inflation ont varié de 3 à 7,2% suivant les différentes capitales régionales du Cameroun. « Les villes les moins touchées sont Garoua (3%), Ngaoundéré (3,3%) et Bertoua (3,5%), tandis que les plus touchées sont Maroua (7,2%), Douala (5%), Bafoussam (4,9%), Buea (4,7%) et Ebolowa (4,7%). Ces disparités régionales s’expliquent en partie par des différences dans les coûts de transport, la disponibilité des produits et les effets spécifiques des chaînes d’approvisionnement locales ».

Danielle N.

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