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Le Bénin se positionne comme un acteur clé de la transformation de soja

Crédit photo-SRTB

Au fil du temps, le Bénin devient un acteur important dans la production et l’exportation de soja en Afrique. Ce développement est le résultat d’une approche agricole axée sur la diversité des cultures et l’application de méthodes innovantes pour augmenter la productivité. Les agriculteurs béninois, qui ne peuvent plus exporter du soja, ont pour objectif de récolter deux fois plus de soja cette année et de le doubler dans deux ans. La production sera utilisée pour soutenir une autre cause nationale : celle de la transformation du soja dans les usines régionales.

Le soja du Bénin est célèbre pour sa qualité et son utilisation flexible. On l’utilise pour produire une variété de produits, allant de l’huile végétale au fourrage pour animaux, en passant par des aliments à consommer humainement tels que le lait de soja, le biscuit de soja et le tofu. Ces produits satisfont à la fois les besoins locaux et suscitent une demande croissante sur les marchés internationaux.

Au Bénin, le développement du soja est soutenu par l’AIEA et l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO). Ces collaborations ont donné lieu à l’introduction de technologies agricoles de pointe, ce qui a contribué à améliorer les rendements et la qualité des récoltes. Ces partenariats permettent aussi au Bénin de satisfaire les exigences des marchés internationaux.

Les exportations interdites depuis le mois d’avril 2024.

Effectivement, dans le but de souligner la nouvelle ambition du pays, une interprofession a été créée il y a seulement plus d’un mois, au début d’octobre 2024. Elle a été présente ces dernières semaines lors des discussions concernant le montant payé au producteur pour la nouvelle campagne commerciale qui doit être lancée d’ici peu. La négociation de ce prix a été réalisée avec les producteurs et les transformateurs locaux, car ce sont eux qui vont prendre en charge l’intégralité de la récolte : les exportations sont ainsi interdites depuis avril 2024, rapporte RFI.

Mais avant cette restriction, environ 15 % de la production était transformée dans des usines semi-industrielles et traditionnelles, afin de produire du fromage de soja, de l’huile et des tourteaux destinés à l’alimentation du bétail. Le reste de la production était exporté, principalement vers la Chine. Parce que les Chinois, qui sont principalement fournis aux États-Unis et au Brésil, importent également du soja africain. Selon les experts de l’interprofession béninoise, le soja cultivé au Bénin serait apprécié pour sa qualité et principalement utilisé pour l’alimentation humaine. 

La récolte sera traitée entièrement cette année par les usines déjà en place et par les nouvelles installations de la zone industrielle aménagée (GDIZ) de Glo-Djigbé, à 45 km de Cotonou. La production est prévue à 500 000 tonnes, soit le double de l’année précédente et dix fois supérieure à celle de cinq ans auparavant. La production de la filière est estimée à un million de tonnes d’ici 2026, selon le programme national de développement.

Le soja offre donc une réelle chance au Bénin, tant sur le plan économique que social. En continuant à améliorer la production, à diversifier ses marchés et à renforcer la transformation locale, le Bénin se prépare à un avenir agricole durable et prospère, avec le soja en tête de liste.

Danielle N.

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