Entreprise/Startup : Bioani, la startup agricole innovante, engagée à avoir un maximum d’impacts sociaux et environnementaux
Crédit photo : Bioani-Facebook.
La jeune pousse produit des protéines d’insectes et de fertilisants organiques, grâce à des larves de mouches pour révolutionner les filières d’élevage et agricoles.
Installée à Aboisso en Côte d’Ivoire, Bioani est une jeune société agricole spécialisée dans la production de protéine d’insecte et de fertilisant organique.
« Nous produisons une protéine à base de larves de mouches soldats noires, nourries à partir de déchets organiques récupérés localement. A destination des éleveurs (de poissons, volailles, porcs, etc.), la protéine vient se substituer à la farine de poisson ou soja, bien souvent importée et coûteuse, dans la composition de l’aliment final. Le fertilisant, quant à lui, est issu de la transformation des déchets organiques par les larves, et est destiné aux agriculteurs. Il constitue une solution durable à la lutte contre l’appauvrissement des sols, et contribue à l’Objectif de Développement Durable n°15 « préserver et restaurer les écosystèmes terrestres », explique Arthur de Dinechin, fondateur de Bioani.
BioAni est donc né de la vision d’un homme qui a cherché une solution à un problème, qui soit durable, sociale et environnementale. « Nous ne voyons pas BioAni comme une simple réponse à un problème économique. Nous avons pensé le modèle de développement de BioAni pour qu’il : maximise la création d’emplois, s’adapte et se déploie localement, et respecte l’environnement dans lequel nous vivons (projet négatif en termes d’émissions de gaz à effet de serre) », précise-t-il.
Associé avec le représentant d’une coopérative piscicole depuis octobre 2021, Arthur disposons d’une ferme de 300 m2 pour le développement de son élevage de larves de mouches soldats noires. Aujourd’hui, Bioani produit chaque mois, plus d’une 1 t de protéine d’insectes, 15 t de fertilisant et valorisons plus de 30 t de déchets organiques.
Danielle N.