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« Mission 300 » : un projet innovant visant à fournir de l’électricité à 300 millions d’Africains d’ici à 2030

Crédit photo-Banque mondiale Live.

L’accès à l’énergie électrique est un élément crucial pour le progrès économique et social. Cependant, en Afrique, des centaines de millions d’individus demeurent dans le noir, dépourvus de cette ressource vitale. Dans ce cadre, le Sommet africain de l’énergie se déroulera à Dar es Salam, en Tanzanie, les 27 et 28 janvier 2025. Cet événement déterminant a pour but de proposer des solutions pérennes pour l’approvisionnement en électricité de 300 millions d’Africains d’ici à 2030, ce qui transformerait les existences et les économies sur tout le continent.

Le Sommet africain de l’énergie, également connu sous le nom de Mission 300, se tiendra les 27 et 28 janvier 2025 à Dar es Salam, en Tanzanie. L’objectif de cette initiative est de fournir de l’électricité à 300 millions d’Africains d’ici 2030.

Organisé par le gouvernement de la République-Unie de Tanzanie, l’Union africaine, la Banque africaine de développement et le Groupe de la Banque mondiale, le Sommet a pour objectif de stimuler les réformes, de mobiliser des financements et de constituer des partenariats pour la transformation énergétique de l’Afrique.

Seront présents à ce sommet, 13 chefs d’État africains, des partenaires internationaux, des organismes philanthropiques et des dirigeants du secteur privé pour discuter des réformes et des actions concrètes nécessaires pour étendre l’accès à une électricité fiable, abordable et durable. L’objectif est de renforcer l’accès à l’énergie tout en réduisant la dépendance aux sources d’énergie polluantes, tout en soutenant la croissance économique du continent.

Cette initiative intervient à un moment critique ou près de 600 millions d’Africains, représentant 83 % de la population mondiale sont privée d’énergie, n’ont pas accès à l’électricité.

« Aucune économie ne peut croître, s’industrialiser ou être compétitive dans l’obscurité », a déclaré le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina. « Ce partenariat change la donne pour le développement de l’Afrique », ajoute-t-il.

Le sommet devrait donc aboutir à deux résultats majeurs : la « Déclaration de l’énergie de Dar es Salaam », qui présente les engagements et les actions concrètes des gouvernements africains pour réformer le secteur de l’énergie, et la première série de « Pactes nationaux pour l’énergie », qui serviront de feuilles de route avec des objectifs spécifiques pour chaque pays et des échéances pour la mise en œuvre des réformes essentielles.

Dans un premier temps, 12 pays présenteront leurs pactes énergétiques. Il s’agit de : la Côte d’Ivoire, le Liberia, Madagascar, le Malawi, la Mauritanie, le Niger, le Nigéria, la République Démocratique du Congo, le Sénégal, la Tanzanie, le Tchad et la Zambie. D’autres pays africains devraient développer leurs pactes lors des phases suivantes.

La rencontre de deux jours mettra également en lumière les réussites du secteur de l’énergie dans certains pays, établira une alliance des acteurs du secteur pour accélérer les investissements dans les infrastructures énergétiques, et renforcera la planification électrique, le commerce et le marché ainsi que les cadres politiques régionaux.

Le Sommet africain de l’énergie, également connu sous le nom de Mission 300, est une étape cruciale pour combler le fossé de l’accès à l’électricité en Afrique et pour soutenir le développement économique et la création d’emplois.

Danielle N.

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