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Cadre CEO : Lacina Koné, Directeur Général Smart Africa

Crédit photo : Smart Africa- Lacina Koné.

Directeur Général de l’Alliance Smart Africa, une initiative du président Paul Kagamé, visant à fédérer le maximum de pays africains dans l’accélération de la transformation numérique et de mettre les technologies en commun, Lacina Koné cumule plus de 25 ans d’expérience dans les secteurs des télécommunications, des satellites et des systèmes de transports intelligents. Professionnel de l’industrie des TIC, cet Ivoirien de 57 ans a effectué l’essentiel de sa carrière aux États-Unis au sein de grandes entreprises telles que le fournisseur de télécoms par satellite Intelsat ou le géant des services informatiques Booz Allen Hamilton, où il a occupé plusieurs postes techniques et de gestion de haut niveau.

Nommé à la tête de Smart Africa en février 2019, Lacina Koné a de grandes ambitions pour son organisation. En prenant les rênes, il a aussi voulu changer le cap de l’institution : « Auparavant, Smart Africa ne travaillait qu’avec les opérateurs. J’ai choisi d’associer aussi les régulateurs, ainsi que les fournisseurs de services africains et internationaux », confiait-il à Jeune Afrique il y a quelques années. Une approche plus globale que Lacina Koné tire en partie de son parcours professionnel.

En effet, originaire de Korhogo, dans le nord de la Côte d’Ivoire, il quitte son pays à l’âge de 15 ans pour rejoindre le Qatar grâce à une bourse. Bac en arabe et en anglais en poche, il poursuit ses études supérieures aux Émirats arabes unis, puis à Londres et à Washington, où il obtient un bachelor en génie électronique, un master en data communication et un MBA, avant de travailler plus de quinze ans aux États-Unis au sein d’entreprises comme Intelsat ou le cabinet Booz Allen Hamilton.

En 2011, il retourne finalement en Côte d’Ivoire conseiller le président Ouattara. C’est ce dernier qui poussera sa candidature à la direction de Smart Africa. A la tête de cette organisation panafricaine, il a supervisé l’élaboration de programmes continentaux pour l’Afrique sur l’identité numérique, les start-up, les TIC, les écosystèmes d’innovation, les villages intelligents. Il a également œuvré à la mise en place de la stratégie Smart Broadband 2025 pour l’Afrique.

Il siège également aux conseils consultatifs de Benya Capital en Égypte et de Townlabour Technologies aux États-Unis et est également commissaire de la Broadband Commission for Sustainable Development (BBCOM).

A propos de Smart Africa

Il y a onze ans, un groupe de « sages » africains décidaient de réunir leurs forces pour accélérer le développement socio-économique du continent en s’appuyant sur les nouvelles technologies. Cet engagement donnera naissance à l’Alliance Smart Africa, une institution qui rassemble des chefs d’État, mais également des organisations internationales ainsi que des acteurs mondiaux et africains du secteur du numérique. Leur vocation : accélérer la numérisation du continent et créer un marché commun en la matière à l’horizon 2023. L’Alliance compte désormais parmi ses membres 36 pays représentant plus d’un milliard de personnes et plus de 40 membres du secteur privé.

Chaque pays membre de Smart Africa porte un projet phare qui constitue un pilier de la transformation numérique. A titre d’exemple, le Rwanda porte les projets relatifs au développement de la Smart City. Le Kenya se concentre sur l’économie numérique. La Côte d’Ivoire travaille sur la cybersécurité. Le Sénégal définit une stratégie relative à  la bande passante très haut débit. Le Burkina travaille au renforcement des capacités tandis que la Tunisie porte le Start Up Act.

Le rôle de Smart Africa est d’assister ces pays afin que les projets passent du stade de note conceptuelle à celui de schéma directeur réalisé dans un contexte national. Une fois ces étapes réalisées, l’implémentation de projets pilotes est possible. En suivant ce procédé, la probabilité que ces projets pilotes s’exportent avec succès dans les autres pays se situe autour des 75%. Voilà pourquoi l’alliance Smart Africa est extrêmement attentive à ce que des technologies complexes comme par exemple les projets de blockchain en Afrique du Sud  puissent être réplicables ailleurs.

Danielle N.

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